Flibusters and pirates on Cayenne Island (French Guyana)
Flibustiers et pirates dans l'Île de Cayenne (Guyane française)
Abstract
From the 17th century, the coast of Guyana and especially the Cayenne harbour are frequented by sailors and adventurers of the seas, even before the long-lasting colonization of the region. Coastal regions deserted by the Spanish and Portuguese naval powers, other European powers will exploit the Wild Coast. At the establishment of the colony, the various administrators and governors will promote the shelter and supply of buccaneers and pirates progressing forward in the colony. The colony will become a stopover during the return of crews cruising in the South Seas and many buccaneers will take steps in the second half of the seventeenth century and the first half of the eighteenth century. The government offers concessions, facilitates their installation, some become settlers. Despite the efforts of the officers, most of the adventurers of the seas go on a cruise, in lacking of freedom or disappointed with the opportunities for the future and the misery remaining in the colony.
Dès le XVIIe siècle, les côtes de Guyane et plus particulièrement la rade de Cayenne sont fréquentés par les marins et aventuriers des mers, et ce même avant la colonisation pérenne de la région. Littoral déserté par les puissances navales espagnoles et portugaises, les autres puissances européennes vont exploiter la Côte Sauvage. A la mise en place de la colonie, les différents administrateurs et gouverneurs vont favoriser le refuge et le ravitaillement des flibustiers et pirates faisant étapes dans la colonie. La colonie deviendra une étape lors du retour des équipages partis en croisière dans les mers du Sud et de nombreux navires flibustiers y feront étapes au cours de la 2ème moitié du XVIIe siècle et de la 1ère moitié du XVIIIe siècle. Le gouvernement leur offre des concessions, facilitent leur installation, certains deviennent colons. Malgré les efforts des officiers, la plupart des aventuriers des mers repartent en croisière, en manque de liberté ou déçu des opportunités d’avenir et de la misère demeurant de la colonie.