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, Des bâtiments industriels du XIX ème siècle ont généreusement perforé le sous-sol de ce site au relief pentu élu au VI ème siècle par Cybard pour y vivre sa foi d'ermite. À sa mort, ses disciples font édifier sur son tombeau une basilique, sorte d'immense reliquaire destiné à protéger sa sainte dépouille et à perpétuer son culte

, XII ème siècle, où ils accordent leur préférence à une abbaye voisine nouvellement fondée (MORNAIS, 1991, p. 52) Lors des fouilles archéologiques, quelques inhumations ont été retrouvées dans la galerie du cloître, et quelques autres dans une zone convertie en cimetière au XV ème ou début du XVI ème siècle. Mais, ni pierre tombale, ni épitaphe déclinant l'identité des défunts, ni même de mobilier funéraire déposé dans la tombe? Les inhumés reposent, tête à l'Ouest, dans des coffres de bois chevillés calés par de grosses pierres alignées au fond de larges fosses sépulcrales?Ils sont étendus sur le dos, les membres supérieurs dans des positions variées, les membres inférieurs allongés. Certains avaient été emmaillotés dans un linceul, cousu ou ceint par des lanières ; une seule sépulture a livré une épingle de linceul? C, L'abbaye fondée par la suite suscite au cours des siècles un engouement chez les personnages de haut rang (comtes et évêques d'Angoulême)

, Le squelette est celui d'une personne amputée d'un pied, de son vivant : deux cals terminent les os de sa jambe gauche. Sa tombe, située dans une zone dévolue aux sépultures aux XV ème -XVI ème siècles

O. U. Religieux and . Laïcs,

, enceinte de l'abbaye induit leur identité religieuse ou leur lien avec la communauté monastique : serviteurs, convers? L'on sait aussi, grâce aux sources écrites, que les personnages aisés, bourgeois ou ecclésiastiques, préfèrent se faire enterrer dans des établissements religieux plutôt que dans le cimetière seigneurial ou le cimetière paroissial; par ailleurs, grâce aux apports de l'archéologie on sait que, dans une abbaye, certains secteurs sont de préférence assignés aux tombes des laïcs : les galeries du cloître, Ces inconnus découverts lors des fouilles ne le sont pourtant pas tout à fait? Leur présence même dans l

, Le squelette sans pied, certes, suscite l'attention du fait de cette particularité physique ; mais cette infirmité a t'elle réellement eu, du vivant même de l'individu, des résonances sur le traitement que lui ont réservé ses pairs ?? En tout cas, si l'on s'en réfère à sa sépulture soignée et au choix de l'emplacement de sa tombe, c'est bien son statut social qui semble avoir prévalu sur de quelconques considérations dues à une disgrâce physique?