Imagerie numérique et représentation des données en archéologie - Inrap - Institut national de recherches archéologiques préventives Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue In Situ : Revue des patrimoines Année : 2019

Imagerie numérique et représentation des données en archéologie

Résumé

Since the Renaissance, the way archaeological remains have been represented has been based first of all on the draftsman’s talents, later enriched according to scientific and technical progress. This is still true today. The way data is captured and the way digital images are produced have an equally visible impact on archaeological images. But our investigative tools can today render visible what was not visible before, and the representation of newness requires creativity. Our software can offer graphical renderings which are completely new or were difficult to produce in the past, so we try them out. But this tremendous potential for renewal and evolution that digital imaging offers must provide appropriate graphic renderings. Is this a question of a lack of knowledge about the rules of representation and the techniques used, or is it a beneficial progress for science? Some elements hitherto inseparable from scientific representation are disappearing today because they are now considered useless or redundant. But can we imagine the consequences of these losses in the long term? Through the experience of the work carried by the INRAP, France’s national institution for preventive archaeologicy, we will try here to identify the emerging uses of digital imaging, and the way the representations of archaeological data are changing.
Depuis la Renaissance, la représentation des vestiges en archéologie a été influencée par la discipline d’origine des dessinateurs, et enrichie d’éléments au gré de l’évolution des sciences et des techniques. Il en va de même actuellement : la façon dont sont captées les données, et dont est produite l’image numérique qui les représente, a un impact tout aussi visible sur l’image archéologique. Nous sommes confrontés à des outils d’investigation qui rendent visible ce qui ne l’était pas : inventer une façon de représenter ce qui est inédit nous oblige à être créatifs. Nous avons à notre disposition des logiciels de traitement des données proposant des rendus graphiques nouveaux ou difficilement réalisables par le passé, on les expérimente donc. Le formidable potentiel de renouveau et d’évolution offert par l’imagerie numérique est cependant tempéré, comme auparavant, par des rendus graphiques qui peuvent être jugés inappropriés. Conséquence de la méconnaissance des règles de représentation ou de la technique utilisée, ou évolution bénéfique à la science ? Des éléments, pourtant indissociables de la représentation scientifique depuis des décennies, disparaissent parce qu’ils sont désormais considérés comme inutiles ou redondants : peut-on imaginer les conséquences de ces disparitions à long terme ? À travers l’expérience issue de travaux menés à l’Inrap, on tâchera de cerner les usages de l’imagerie numérique qui se dessinent, et quels changements sont apportés dans la représentation imagée des données archéologiques.

Dates et versions

hal-02864903 , version 1 (11-06-2020)

Licence

Paternité - Pas d'utilisation commerciale - Pas de modification

Identifiants

Citer

Sylvie Eusèbe. Imagerie numérique et représentation des données en archéologie. In Situ : Revue des patrimoines, 2019, Imagerie numérique et patrimoine culturel : enjeux scientifiques et opérationnels, 39, ⟨10.4000/insitu.21467⟩. ⟨hal-02864903⟩

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