Outils, armes et parures en os funéraires à la fin du Néolithique d’après Val-de-Reuil et Porte-Joie (Eure) : représentations individuelles et pratiques collectives - Maison Archéologie & Ethnologie René-Ginouvès Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Gallia Préhistoire – Archéologie de la France préhistorique Année : 2002

Outils, armes et parures en os funéraires à la fin du Néolithique d’après Val-de-Reuil et Porte-Joie (Eure) : représentations individuelles et pratiques collectives

Résumé

After studying wear, technology, composition of burial assemblages and species selected for manufacture of bone and antler ornaments and tools in five graves from the Eure département, these aspects are examined in collective graves elsewhere in the Paris basin. The results are compared to finds from earlier single burials: Cerny, Chasséen, Michelsberg. The durability of traditions of representation of individuals from single to collective burials is underlined. Representation of the armed man as an individual is still present at the end of the Neolithic. Its roots seem to lie in the Cerny, and perhaps even in the Bandkeramik. It thus seems that an individual social logic continues to be expressed in collective burials. This logic appears to co-exist with the grouping of the dead in the same space and with monumentality. In this manner, the study provides new insight into the change from single to collective burial.
Les aspects de l'usure, de la technologie, de la composition de l'assemblage funéraire et des espèces sélectionnées pour élaborer les parures et les outils en matière osseuse de cinq sépultures de l'Eure mènent à l'examen de ces composantes dans les sépultures collectives du Bassin parisien. Les résultats de l'enquête sont comparés au mobilier des tombes individuelles antérieures : Cerny, Chasséen, Michelsberg. L'accent est mis sur la pérennité des traditions de représentation des individus entre les sépultures individuelles et collectives. La représentation de l'homme armé en tant qu'individu transparaît encore à la fin du Néolithique. Elle semble s'être figée au Cerny, voire même au Rubané. Cela conduit à penser qu'une logique sociale relative aux individus s'exprime encore dans les sépultures collectives et persiste. Cette logique apparaît alors comme un registre parallèle au regroupement des morts dans un même espace et à la monumentalité. Ainsi, une direction nouvelle dans la réflexion est donnée ici pour appréhender les fondements du passage de la sépulture individuelle à la sépulture collective.
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Isabelle Sidéra, Giacomo Giacobini. Outils, armes et parures en os funéraires à la fin du Néolithique d’après Val-de-Reuil et Porte-Joie (Eure) : représentations individuelles et pratiques collectives. Gallia Préhistoire – Archéologie de la France préhistorique, 2002, 44, pp.215-230. ⟨10.3406/galip.2002.2035⟩. ⟨hal-02353319⟩
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